La démission, et après ?

C’est bien gentil de la part du public de s’indigner silencieusement en se levant pour prendre le parti du cinéaste innocent stigmatisé.

Il faut envisager une suite et prendre quelques actions symboliques.

Comment un conseil municipal peut-il se tenir dans une salle qui ne laisse qu’une quinzaine de places libres au public ?
N’est-ce pas une marque inconsciente du peu de cas fait aux électeurs ?

Je réclame que la salle puisse contenir plus de 50 personnes ce qui la placerait dans la classe des établissements recevant du public, au sens réglementaire du terme. Une façon de mettre le règlement, la loicommune au-dessus des desiderata de petits chefs orgueilleux.

Finissons en avec le château, je parle du temple Salomone, du palais Garnier. Revenons un moment en bas de la pyramide de Maslow plutôt que d’entreprendre des travaux pharaoniques.

Le château, vide depuis l’acquisition, est métaphorique de l’attitude municipale, de sa volonté d’omniprésence stérile en la circonstance.
Allure affectée, ouvertures étroites sur façade fermée, intérieur froid inaccessible au commun des morlacuméens qui en ont faits les frais.

J’aimerais un peu de chaleur, un peu de couleur, un peu d’ouverture, un peu de lumière intérieure, un peu de vie quoi !

La municipalité prévoit d’en rester propriétaire et d’en confier l’utilisation au secteur privé par uneconcession à très longue durée sans véritable droit de regard sur ses utilisations, exploitations.

Le temple de Salomone devenu palais Garnier n’est qu’un théâtre de marionnettes.

Qui prend on pour Guignol, l’électeur ?