L’épilogue de 3 ans de procédure se termine par un non-lieu motivé.

Ci-dessous le courrier adressé aux membres du conseil municipal par les 3 personnes mises en cause .

 

 

Aux membres du conseil municipal et aux colistiers non élus

Lamorlaye le 27 janvier 2012

Chers collègues,

Vous n’êtes pas sans ignorer que monsieur le maire avait le 18 février 2009 procédé à notre encontre à une dénonciation pour prise illégale d’intérêt.

Nous vous informons qu’en date du 26 janvier 2012, le juge d’instruction en charge du dossier a rendu une ordonnance de NON LIEU motivée.

Par ailleurs, le Parquet lui-même avait déjà le 24 novembre 2011, adressé au Juge d’Instruction un réquisitoire définitif et motivé, aux fins de NON LIEU.  Cette démarche du parquet est peu courante et se doit d’être soulignée.

Il est ainsi démontré au terme d’une instruction et d’une enquête de police exemplaires, ce que nous vous disions depuis le début, à savoir que nous étions innocents et que nous avions agit dans le strict cadre légal.

Cette affaire a été un gâchis humain qui nous a empêché de servir la commune et représente trois années de vies brisées et de douleur à jamais gravée dans nos esprits.

Monsieur Garnier a en cette occurrence, (comme la Gauche l’avait fait pour Eric Woerth), jeté notre honneur aux chiens, monté une cabale immonde et foulé au pied notre présomption d’innocence.

Monsieur Garnier a  trompé les membres de notre équipe dès le début lors d’une réunion à l’Hostellerie du Lys, financée par la commune et invitations sur papier UMP distribuées par la police municipale.

Le mensonge fut entretenu par la suite et a convaincu d’autres membres du conseil municipal.

Nous tenons tout particulièrement à remercier les membres du conseil municipal qui avaient compris la situation dès les premières heures, et qui nous ont soutenus durant cette longue et éprouvante épreuve.

Pour d’aucuns qui attendaient le verdict de la Justice avant de se prononcer, l’heure est venue de mettre leurs actes en accord avec leur morale.

Pour les autres, nous les laissons face à leur conscience en ce qui concerne leurs attitudes passées et futures.

Nous restons convaincus que les agissements de monsieur Garnier à notre endroit avaient entre autre but de nous éliminer politiquement et nous ne pouvons que déplorer les dépens que cela a engendrés pour la commune.

C’est donc en victimes innocentes et blanchies que nous vous adressons nos confraternelles salutations.”

Marie-France Peltier                        Marguerite Schwab                          Jean Combelle