Quand on sait que les familles les plus modestes sont d’avantage impactées par une augmentation du prix de l’eau que par une hausse des impôts, on peut accueillir avec soulagement la décision du Tribunal Administratif d’Amiens qui en faisant capoter les plans de Mr le Maire, ajourne l’augmentation du prix de l’eau… mais pour combien de temps ?

En effet, sous couvert de bons principes écolo-démago, il a embarqué TOUS les Morlacuméens vers l’assainissement tout collectif.

En réalité, il n’y a aucune obligation d’aller vers cette solution exclusive, à tel point que la solution du non-collectif est mise en avant dans les propositions du « Grenelle 2 ».

Ne vous fiez pas au discours des subventions auxquels notre Maire Didier Garnier nous a habitué depuis maintenant 3 ans, car le financement de l’assainissement collectif est assuré par la redevance perçue sur le prix de l’eau et recouvrée auprès des usagers. La redevance couvre le remboursement des emprunts, le fonctionnement et le renouvellement des installations. La commune peut par ailleurs demander au propriétaire le paiement d’une participation au raccordement au réseau.

Cette lourde charge pèsera pendant plusieurs dizaines d’années sur le budget de la commune et sur son endettement.

Il est important que la solution retenue soit la plus respectueuse de l’environnement et également de nos dépenses car vous serez responsable de l’impact catastrophique sur nos factures avec le prix de l’eau qui sera multiplié par deux voir plus.

Contrairement à Mr le Maire qui veut nous faire croire que tout est de la faute de cette « petite » association qu’est l’ACVEL (voir Bulletin d’informations municipales n°37, Octobre 2011) qui a pourtant tenté un recours gracieux auprès du Maire en vain avant d’engager cette procédure, nous sommes heureux que certains se préoccupent réellement des intérêts des Morlacuméens plutôt que ceux d’un petit groupe dont nous connaissons tous maintenant la composition certes non figée puisqu’un nouveau membre a rejoint le cercle. Mais Didier vous en dira plus quand il abordera le devenir de notre château…