Déroute par le rhum de l’âge à Mahique.

John Wayne et moi nous étions prisonniers des Sioux qui encerclaient nos diligences.

John Wayne était assis près du stock des carabines Winchester semi automatiques, et moi entre un baril de poudre à canon et un tonneau de vieux rhum brun de l’âge à Mahique.

Écrasés par la supériorité du nombre, nous nous rendîmes aux Sioux, en brandissant comme drapeaux blancs ceux de nos linges les moins souillés par le sang de nos victimes.

Néanmoins une ruse restait possible…. un artifice même…..

En gage de paix nous offrîmes à chacun de nos vainqueurs, avides d’eau de feu, un grand verre de très vieux rhum. (Très vieux, à cette époque Mahique est déjà centenaire.)

Chaque verre contient un dosage détonnant de rhum et de poudre à canon.

Les indiens burent. Le calumet de la paix circulât.  Les signaux de fumée suivirent.

Chaque Sioux explose l’un après l’autre comme le chapelet de pétards d’une fête nationale.

Les vautours se gavent en plein vol des chairs dispersées.

Geronimo et ses Apaches, convaincus par les signaux de fumée tournent brident, sans retour.